Titi Sommet : Le Clone

Nom : Sommet

Prénom : Mathieu, mais comme il y a trop de Mathieu, on m'appelle Titiii!

Age : Je ne sais pas... je suis grand comme mon modèle, je crois! Mais je suis venu au monde il n'y a pas si longtemps que ça, il me reste encore plein de choses à apprendre...

Description physique : Mathieu se regardait dans le reflet de la vitre pensivement.
La première fois que je me suis vu, c'était quand le Professeur a vidé mon bain. J'avais très froid et je voyais le reflet d'une personne sur les parois du bocal. Mais j'avais les yeux flous par le liquide, je n'avais pas bien remarqué les détails. Tout ce que j'ai vu, c'était des yeux bleus... bleus comme le ciel, comme la mer, comme l'étiquette de la bouteille de lait demi-écrémé. Des yeux toujours ouverts en grand avec curiosité et découverte.
J'étais ensuite dans une grande serviette douce et on me frottait pour me sécher, et alors je pouvais mieux voir. Je regardais mes mains, un peu larges, les ongles ronds, des mèches châtains très clairs retombaient sur mon front car les cheveux n'étaient pas assez long pour aller plus bas. Quand j'ai commencé à marcher, un pas devant l'autre avec maladresse, j'ai vu que j'étais assez petit par rapport aux meubles qui m'entouraient. Mon corps sans nombril que je tâtais avait des rondeurs enfantines mais j'étais adulte, comme celui qui m'avait fait naitre et qui me ressemblait beaucoup. Je touchais son visage porteur de ces lunettes tordues et je pouvais sentir mes propres traits, copiés avec exactitude. Mais ceux qui me ressemblent le plus sont ceux qui s'appellent Mathieu. Il parait que je suis leur... leur "clone".

Description morale : Mathieu se laissa immerger dans l'eau du bain, les yeux fermés, et écouta le bruit sourd de l'eau.
La première fois que j'ai pris conscience du monde, le monde n'avait pas conscience de moi. J'entendais les remous et j'avais peur, j'avais mal de quitter mon refuge. La sensation d'être perdu n'est jamais vraiment partit, mes rares repères se limitent au Professeur et à Octave.
La sensation du froid, de la faim, j'ai vite appris comment les combler. J'apprends rapidement ce qu'on m'enseigne ou ce que j'observe. Mais le plus dur, c'est la sensation d'être de trop, d'être pas voulu, qu'il y a suffisamment de Mathieu comme ça. Un ressenti qui m'a fait comme un pic au coeur et un poids au ventre. Il est venu quand j'ai découverts Petit Mat' et Mathy.
Et j'arrive pas à apprendre comment l'enlever.
Je suis très curieux de découvrir tout ce que le monde me cache encore à ma vue. Ce que sont les petits êtres qu'on appelle des enfants, ce qu'ils font toute la journée quand ils vont dans le... l'"école". J'ai envie de jouer avec eux mais ils ont l'air d'avoir peur de moi. J'aime bien faire des dessins et essayer de faire de la musique. Goûter de nouveaux plats, de nouvelles boissons et voir comment les objets ils vivent. Je suis timide au début mais je m'attache vite. Et j'ai des souvenirs de mon modèle qui me viennent parfois.

Test RP : ( "Dans le monde de mes rêves, le lapin de Pâques a des airs de psychopathes" )

- Dans l'univers de mes rêves, il y aurait des ruisseaux très purs qui me diraient "Bonjour" dans un murmure...

*C'était un matin de Pâques. Selon la tradition, les enfants devaient s'aventurer dans le jardin à la recherche des oeufs colorés, camouflant de délicieux chocolat à dévorer. Titi était surexcité à l'idée de cette nouvelle expérience, tellement qu'après un temps de ballade avec son panier il s'arrêta dans l'herbe afin de se reposer. Allongé parmi les pâquerettes sous un soleil rieur, Mathieu admirait le ciel bleu comme les oiseaux et les fleurs lui chatouiller le visage avec malice. Il laissait son esprit s'envoler au loin, dans ce si beau monde où tout ce qu'il imaginait était possible. Et il aurait pu y rester très longtemps si une petite voix bondissante ne l'avait pas troublé dans ses rêveries, pestant contre sa montre, contre les chats, contre le temps lui-même qui le ralentissaient dans sa folle course. Redressant la tête, Mathieu suivit du regard la curieuse apparition alors qu'un Mathieu lui ressemblant comme deux gouttes d'eau sautillait, une queue touffue au bas du dos et des oreilles de lapin blanche sur la tête. Il avait l'air très grognon et ne lui jeta même pas un regard malgré son "bonjour!" joyeux. Du coup, le jeune Titi très curieux se leva et décida de le suivre afin de savoir où il courait comme ça. Mais quand il tourna à un arbre, il le perdit de vue. Intrigué, Titi fit lentement le tour du tronc et son pied dérapa dans une crevasse terreuse caché parmi les racines. Il poussa un petit cri épouvanté mais malgré sa tentative de se raccrocher au bord, il glissa droit dans le terrier du lapin.
Son exclamation de détresse se mua en tremblement mi exalté mi effrayé alors qu'il dévalait ce qui semblait être un très long toboggan qui se termina dans un lit de feuilles mortes tout au fond de la Terre. Sa chute soudaine fit s'envoler les feuilles comme des flocons de neige, et Mathieu contempla un instant le phénomène en se disant qu'il avait hâte d'assister aux premières neiges. Mais à nouveau le Mathieu grognon passa très vite, alors il du se dépêcher de le suivre, ayant un peu de mal à marcher dans sa tenue bleue froissée autour de ses jambes. Il déboucha dans une grande pièce avec des tas de portes toute autour.*

- Monsieur Lapin, attendez moi!!

*Rien n'y fit: sa supplication n'eut que le silence pour réponse alors que Mathieu grognon plongeait dans une toute petite ouverture qui se referma derrière lui. Titi voulut passer aussi, mais son corps était bien trop grand! Heureusement, il remarqua un flacon et une clé sur la table, alors il les prit tous les deux et obéit à la petite instruction: "Buvez moi". Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'un sentiment de vertige l'anima et qu'il vit le sol se rapprocher à toute vitesse!!! Il ferma les yeux très fort mais était toujours sur ses deux jambes. En fait, ce n'était pas le sol qui se rapprochait. C'était lui qui avait rétrécit... comme une bougie quand elle était trop longtemps allumée! Heureusement, il restait tout juste assez grand pour atteindre la poignet de la petite porte, qu'il fit coulisser. Ce portail l'emporta directement dans une grande clairière fleurie, exactement comme dans ses rêves! Emerveillé, Titi s'avança, cueillant les Sweeney Toad à son passage dont il goûta le chapeau à cause de leur belles couleurs. Et là, surprise! Il se mit à grandir, grandir, grandir encore jusqu'à dépasser, selon lui, tous les autres Mathieu. Un sourire fier l'anima. Maintenant il pouvait affirmer être différent d'eux! Une musique festive attira alors son attention. Il reposa les petits Toad qui couraient de partout avec les Momeraths et rentra dans un petit jardin charmant où se trouvait une grande table pour le goûter, avec une foule de tasse et de théière, ainsi qu'un Monsieur aux lunettes de soleil noires et à grand chapeau. Il était accompagné d'un autre Mathieu, qui jonglait avec des oeufs en chocolat tout en dansant sur la table. La fourrure de ses oreilles et de sa queue étaient marron clair, et il avait un air... étrange. Titi en inclina la tête sur le côté de perplexité.*

- Ha ha ha, je suis le Lapin de Pâques. Un invité! Pas de place, pas de place, pas de place pas de place!! *s'époumona le dit Lapin de Pâques en bondissant de la table, laissant les malheureux oeufs s'écraser parmi les tâches de thé pour venir lui saisir les bras et le happer dans un fauteuil.*

- Mais il y en a beaucoup *cru-t-il bon de remarquer Titi avant de se faire bâillonner par un oeuf en chocolat.*

- On ne parle pas la bouche pleine, c'est malpoli *souffla le lapin brun en se penchant vers lui, agenouillé sur la table, la langue pendante et le regard fou fixé sur lui. Une paire d'yeux insistants qui le mettait légèrement mal à l'aise. Pendant ce temps, Mathieu au chapeau se servait du thé et lui en proposait avec gentillesse, ce qu'il accepta. Un léger coulis de chocolat fondit au coin de ses lèvres, et le Mathieu bizarre l'essuya avec sa cravate, avant de brandir un couteau acéré pour découper la tasse de thé en deux. Il semblait prendre un plaisir fou à faire crisser la porcelaine dans un petit "Iii-ii" d'agonie qui le fit frémir, alors que son sourire s'élargissait et que son regard se noircissait à vue d'oeil. Le plus surprenant, c'était que le liquide restait à l'intérieur des deux parts, défiant les lois de la physique, mais se teintaient d'un rouge sang. Et puis... des cordes surgissaient de nulle part et le ligotèrent à son fauteuil alors que le Lapin de Pâques rapprochait la lame de sa joue, descendant lentement le long de son cou tendu en arrière, puis son torse où battait un coeur effrayé, avant de se figer à l'endroit où la peau demeurait lisse et tendue au niveau du supposé nombril. Titi eut beau jeter des regards suppliants en direction de l'individu aux lunettes opaques, ce dernier ne semblait pas les voir au travers, et proposait même de raconter une blague avec légèreté. Une histoire de grain de sel, de corbeau... Mathieu ferma très fort les yeux pour ne plus voir le regard psychopathe du Lapin de Pâques qui allait très certainement le réduire en oeuf à son tour.
Et puis tout se mélangea pêle-mêle dans un tourbillon de couleurs avant de brutalement s'arrêter, le faisant ressentir l'impact du sol sous son corps. Mathieu était toujours allongé dans le jardin, parmi les fleurs, et des gouttes de pluies tombaient sur son visage ainsi que son corps, où le haut était légèrement soulevé. Lui donnant une sensation de froid au niveau du nombril inexistant sous les petits éclats humides. Déboussolé, Titi se releva et emporta son panier à la maison, en sécurité.*

Oh Tata!!
Oui tu as vu, le lapin il faisait peur!! Mais je suis content que tu aie aimé le lire

Merci beaucoup de m'avoir validé *Lui fait un câlin*

Bienvenue à toi Titi !
Voilà que nous nous transformons tous en lapin... c'est le geek qui va être content.
Mais je préfère d'autant mieux que les chats

Je te valide aussi bien sûr ! Installe-toi confortablement