Jonathan Crane, docteur en psychiatrie et ancien directeur de l'asile d'Arkham

Nom : Crane

Prénom : Jonathan

Age : Je ne vois pas en quoi ceci vous est indispensable.

Description physique : Quelle curieuse requête qu'est celle de demander à un individu de se décrire lui-même physiquement. Est-ce là un nouveau procédé visant à détecter chez un sujet donné un quelconque trouble narcissique ? Hum... je m'interroge...
Mais si cela peut vous aider à vous sentir mieux et à aborder cette discussion de façon positive, je peux toujours me prêter au jeu.
Mes yeux disposent d'une teinte azurée, une nuance très claire comparable à celle d'un ciel d'été sans nuage. Mes cheveux, relativement courts, abordent une colorie sobre telles les plumes d'un corbeau survolant une ville endormie. J'estime avoir une taille normale ; ni trop grand, ni trop petit,. En somme, je ne me démarque pas de Monsieur tout le monde. Pour clore cette partie de l'entretien j'ajouterais que je suis assez maigrelet, j'ai toujours été un être plutôt frêle ; c'est d'ailleurs ce qui m'a valu le chaleureux surnom d'épouvantail, alors proféré par mes petits camarades, qui me suivit de la classe préparatoire jusqu'au lycée.

Description morale : Entretien avec le patient en date du 16.01.2012.
« Nous nous sommes penchés sur toutes les analyses comportementales que nous avons réussi à recueillir vous concernant et rien d'anormal n'a été relevé. Pas la moindre trace, aussi infime soit elle, d'une quelconque psychose, névrose ou perversion... le Docteur Williams est même allé jusqu'à évoquer dans son rapport un « parfait équilibre » de son patient »
Pourquoi, vous en doutiez ?
« On ne peut qu'émettre de sombres suppositions quand on sait qu'un médecin aussi brillant que vous l'étiez en est arrivé à devenir un simple patient au sein de l'établissement qu'il eut autrefois dirigé »
Hum... auriez vous de quoi me désaltérer, votre discours commence à devenir ennuyeux...
« Voilà. Mais, savez vous que le Docteur Williams est toujours contraint de suivre une thérapie suite à votre dernière consultation ? »
Oh mon dieu... le pauvre, vraiment j'en suis navré.
« Quel a été votre but, qu'en avez vous tiré ? Je ne parviens pas a comprendre vos vocations profondes... »
Voyez vous, je voulais apprendre à mieux le connaître ou du moins a mieux connaître ses démons personnels, ses craintes les plus profondes afin de pouvoir effleurer chaque parcelle de son esprit, détenir les secrets de son âme. Je trouve cela fascinant.
« La peur... la crainte... les phobies, d'où vous vient cette fascination pour ce sujet ?»
La crainte dirige tout, vous savez... Votre existence toute entière est régie par les inquiétudes qui prennent d'assaut votre subconscient à chaque instant. Par exemple, vous vous êtes marié avec votre femme, Alison c'est cela, par crainte inavouée de mourir seul. Vous avez des enfants par épouvante de ne rien laisser de remarquable derrière vous lors de votre départ imminent. Vous voyez tous ces médecins par angoisse profonde d'expirer trop tôt. . .
-la suite de cette consultation est brouillée par des cris de terreur sourde ; plus tard le médecin chargé de psychanalyser l'épouvantail fut interné dans le secteur des troubles incurables. Il est à noter que quelques jours plus tard, le Docteur Jonathan Crane parvint à quitter sa chambre de détention et pu s'enfuir de l'asile d'Arkham en compagnie de son camarade d'infortune, Jack White-
 
Test rp : « et au delà de la peur il y a l'Oubli »