Le Joker : HA HA HA HA

Nom :

Inconnu, mis à part le pseudonyme White.

Prénom :

Inconnu, il se fait appeler le Joker ( Et pour les plus intimes - comptés sur les doigts de la main - c'est Jack )

Age :

Inconnu, présumé entre vingt-six et trente ans selon l'examen dentaire.

Description physique :

Devant l'appareil photographique de l'asile d'Arkham, le visage neutre et antipathique du Joker se profile au dessus de la pancarte relatant sa matriculation en tant que patient. L'homme est de taille moyenne, plutôt chétif. L'inclination de ses épaules est irrégulière, penchée, preuve d'une légère instabilité manifeste.
Les cheveux sont blonds mais teint d'une couleur verdâtre passée, les yeux sont d'un vert-marron commun mais cernés d'une épaisse couche de maquillage noire. D'ailleurs, le patient se donne l'apparence d'un clown grotesque un peu sinistre, le visage blanc, les yeux cernés d'un noir éclaté, les lèvres étirées dans un large sourire pourpre. Au lieu de dissimuler les cicatrices mutilant ses joues à partir de la commissure des lèvres jusqu'aux pomettes, ce choix de peinture le souligner davantage. D'autres signes d'ecchymoses et contusions sur tout le corps.
Les vêtements sont fait main, pas d'étiquette, aucune provenance connue; une chemise gris clair à hexagones foncés, un veston vert sombre, un costume violet, des gants en cuir du même ton et des chaussettes multicolores à carreaux. Il porte de multiples armes blanches sur lui, dont un épluche légume et quelques détonateurs prouvant une certaine attirance pour les explosions.

Description morale :
L'absence d'empreinte digitale suite à une brûlure volontaire à l'acide empêche de retrouver des traces de son passé, pouvant reconstituer le puzzle dévasté de son esprit brisé. La seule blessure au coeur visible aux yeux de tous demeure celle fichée sur son visage. Mais il est déformé par un sourire cynique, moqueur et fou. Cela reste néanmoins un sujet sensible à ne pas aborder sous peine qu'il vous narre une histoire nouvelle sur leur provenance, pour aboutir à votre propre mutilation. Il ne manque pas de créativité pour raconter des scénarios différents, ni même de mise en scène spectaculaire durant ses interventions. Il fera sauter l'hôpital en tenue d'infirmière ou glissera un téléphone piégé sous la peau du ventre d'un détenu, juste parce que c'est marrant.
Il n'a pas de plan, car le plan donne une impression d'ordre et de maîtrise sur les évènements. Pour lui, seul le Chaos doit régir sur la société, déstabilisant, brouillant tous les repères, plongeant le peuple dans une ère de panique et de crainte, les poussant à s'entre tuer, à renouer avec leur bestialité primaire.
Le Joker se plait à garder le contact avec sa Némésis, le Batman. Il rassemble la pègre dans des promesses d'anéantissement pour un règne déchu, mais ne veut pas non plus d'une vie ennuyeuse, dépourvue de petites folies et de divertissements très enflammés.
Il ne cherche pas l'argent, ni la renommée, encore moins le pouvoir.
Il veut seulement voir le Monde brûler.
Rares sont les personnes à lui avoir tenu tête, mais parmi eux un psychiatre de talent, lui-même interné plus tard dans la même chambre d'isolement que lui. Vous n'avez rien, absolument rien qui puisse lui faire peur... excepté peut-être l'Epouvantail lui-même.

Test rp :
« Une explosion de vie pour une âme morte... je retrouverai le sourire, le vrai, au détriment de sa liberté »

*Ses yeux hagards effleuraient les parois molles de la chambre, tenaillé par la sensation que ces dernières pouvaient l’aspirer et le maintenir captif au sein même de leur étendue molletonnées, achevant ainsi de l’étouffer. Quelques zébrures serpentaient sur ces murs uniformes, brisant la longévité commune pour des grains de folie déchiquetée au rythme entêtant des ongles crissant sur la surface évanescente. Le silence oppressant pesait bas comme un ciel rasant l’horizon, créant un feu d’artifice de lambeaux décomposés aux senteurs putrides. Il neigeait de l’ennui sous ce plafond qui respirait, étendant ses maigrelettes hantises jusqu’aux épaules recroquevillées du Joker. Autant rire de tout, même du pathétique dans lequel il avait plongé tête première quand Batman avait décrété que la fête était finie. A la longue, l’asile était devenu sa Maison, mais jamais un foyer n’avait parut aussi antipathique.
La porte était close, et dardait ses yeux striés de barreaux impitoyables sur sa silhouette menue, lui murmurant constamment qu’il était telle la vermine rampant dans l’obscurité, aveugle et sourde. Que c’est pour ça qu’au fond, ils avaient attendrit les meubles ; ils avaient prévu qu’il s’y cognerait, encore et encore, jusqu’à trébucher et chuter au sol, au risque de s’étrangler dans sa bave écumant ses lèvres meurtries par l’inactivité et l’inutilité.
C’était un peu le manoir hanté de l’oncle Charles fraichement décédé, qu’il aurait légué au seul survivant testamentaire. Un bon gros et vaste manoir lourd de spectres passés qui venaient lui chatouiller les orteils la nuit, et traîner leurs chaînes dans des « ooooh » lugubres. Un manoir qui referme ses portes sur les imprudents ayant pénétré dans son enceinte, et qui disposaient d’armes redoutablement technologiques pour tuer l’esprit avant le corps.*

- Bref, un sacré cadeau empoisonné de la part de ce sacré Charles ! Sûrement s’était-il vengé du fait que j’étais responsable de sa mort ha ha ha ! *riait-il hystériquement, sans raison apparente*

*Mais tout ça, c’était avant hahaha ! Oh oui, bien avant le vent du changement… le parfum subtil de la vanille s’était ajouté à sa vie morne et triste pour la rendre à nouveau en tout point explosive, palpitante, frémissante et doucereusement instable. Il devait sourire à la vie, le prendre toujours du bon côté… n’y avait-il pas là une opportunité idéale de renouer avec son identité de Criminel lorsqu’on lui confiait un colocataire dans sa cellule, pour des raisons d’effectifs croissant de fous dans les villes de Gotham ? On se demandait bien à cause de qui la recrudescence des dingues ne cessait de plafonner et remplissait l’asile… quelle douce ironie !
Et oh, qu’il était doux de pouvoir à nouveau sombrer, échapper à cette réalité réduite pour un univers plus vaste, spectaculaire au rythme des tourments peints sur Son doux visage. Il y avait ce petit quelque chose chez lui qui pouvait métamorphoser le plus long sanglot en une merveilleuse mélodie, une harmonie aussi délicate que la finesse de ses contours.
Ces courbes, ces traits, il désirait ardemment les parcourir et ensuite les tordre, les briser dans leur perfection, les chiffonner et les rendre brouillon afin qu’il en soit digne lui-même. Il allait le conjuguer à l’imparfait, son malheureux compagnon de cellule… et ne jamais le délivrer. Ce sera sa bouffée d’air frais contre Son Enfer personnel, sa délivrance contre Sa condamnation déchue. Bien sûr, il Le taquinait gentiment… oui, c’était juste un simple amusement, et quoi de mieux pour resserrer leur lien envers et contre tout ? Une gentille camaraderie, un petit copinage entre deux criminels renommés, un cinq minutes au paradis devenu trois mois en Enfer. Mais seulement pour l’un d’entre eux… Vivre ensemble pour souffrir, c’est fait, à en mourir, c’est laid… et il voyait son maquillage qui coule, dehors ou dedans, indifférent à lui, c’était désolant. Pour Le tourmenter, vous savez, tel était son Projet.*

Le Joker : HA HA HA HA The-da10

Bon... je sais pertinemment, suite à la lecture du règlement, que nous n'avons pas réellement le droit de flooder dans une présentation... néanmoins j'aurai une question a formuler ici car voyez vous, un fait n'arrête pas de me tarauder depuis un petit moment et là s'en atteint une cruelle apogée avec cette histoire de chaussettes multicolores :
Pourquoi, pourquoi diable est ce que tout le monde ou presque évoque les vêtements portés ? Rassurez moi, vous n'avez pas que ceux énoncés lors de vos présentation dans vos armoires... si ? Non vraiment, éclairez ma lanterne.....

*Part dans un fou rire incontrôlable*

Mais les chaussettes c'est très important !
Et pour ma part, si, je n'ai que ces affaires là ha ha.
Succooombe à la tentation d'évoquer tes merveilleuses tenues distinguées !

Hum...
Non vraiment, j'ai beau tourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas en quoi des bouts de tissus seraient importants dans une présentation... je veux dire, les vêtements, on les change tous les jours !
Puis tant bien même qu'on s'habille toujours de la même façon, qu'on possède exactement les mêmes chemises, les mêmes pantalons, les mêmes vestons, les mêmes chaussettes... les mêmes sous vêtements tant qu'on y est ; pourquoi évoquer ça comme s'il s'agissait de quelque chose de primordiale ?!
Je cherche simplement a comprendre vos cheminements de pensées...

Mais il n'y a rien à comprendre hi hi hi ! Viens, je vais te montrer...

*Le guide jusque son propre placard qu'il ouvrit, afin de lui montrer les multiples costumes de la même texture, couleur et taille sur tous les tringles*

*Excepté la tenue d'infirmière et la tenue du braqueur de banque clownifié, les tenues se multipliaient à l'infini*

Voilà pourquoi j'ai détaillé ma garde robe ! Mais tant que j'y étais, j'aurai du aussi détailler mes sous-vêtements, mes clac dents, mes gadgets, mes livres de chevet, et toutes ces petites choses ! Tu as raison, ça n'a aucun sens !

*Cligne plusieurs fois des yeux, les lèvres alors vaguement pincées tandis qu'il observait ce qui se profilait devant ses yeux d'un regard passablement excédé... m'enfin, d'un autre coté, à quoi s'attendait-il, hum ? Venant du Joker, ça ne l'étonnait même plus -d'ailleurs rien ne l'avait jamais réellement étonné le concernant, ce dernier n'ayant pas le moindre secret pour lui depuis leurs petites séances de psychanalyses-*

Je... vois...
Soit, soit... mais il n'empêche que je ne vois pas l’intérêt réel de la chose...

*Guettant la moindre décrispation de l'expression de Jonathan, Jack fut foncièrement déçu de ne pas même le voir réagir. Il était certain que s'il se mettait à danser des claquettes déguisé en Pingouin avec une tenue de vahiné, ça ne le ferait pas réagir plus que ça. Il ne réagissait jamais vraiment ou alors pas longtemps. Son séjour avec lui l'avait rendu plus dingue qu'il ne l'était avant. Il soupira fortement, avant de retrouver son large sourire*

Il n'y en a pas ! C'est juste marrant ha ha ha !

Marrant... tout n'est qu'affaire de perspective alors... *se contenta-t-il de marmonner à mi mots avant de d'ores et déjà entamer de véhiculer en direction de la sortie de cette pièce*

Attends ! Toi qui ne veut pas démarquer ta tenue, ça ne te dérange donc pas de porter n'importe quoi ? Mets ça !

*Lui court après pour lui tendre une tenue d'infirmière, le tout avec un sourire innocent*

*Se stoppe dans sa progression, visiblement quelque peu agacé à en jugé par son regard lancé désespérément en direction du plafond, tandis qu'il l'entendait lui courir après. L'un de ses sourcils s'arqua quand son regard se déposa sur ce que le Joker voulait lui faire porter en cet instant même ; bon sang, mais n'en avait-il jamais assez de ses débordements irraisonnés ?*

Hum... je ne crois pas que je porterai cela, non... je me sens très bien, enveloppé de mon costume sombre et sobre, de marque que je ne citerai pas ici...

Votre costume sombre et sobre est ennuyeux, Docteur...

*Le Joker, à ces mots, entreprit de le déboutonner avec rapidité et célérité, toujours en souriant*

J'aimerais voir autre chose que tous ce gris sur vous !

Oula !!
Ohw HO ! On va se calmer très vite, dites-moi !

*Le frappe vivement sur les mains afin de le faire lâcher prise, le tout en reculant vivement. Notons que malgré les actions énumérées, le regard azur de Jonathan n'avait guère frémit d'une quelconque émotion ; et pour cause, il se contentait de fixer le Joker avec toute l'indifférence dont il faisait preuve le concernant...*

*Ramène ses mains à lui sous la gifle sèche, avant de rire de plus belle et de façon hystérique*

Oh oh ! On fait de la résistance, j'adore ça !

*Lui donne un coup de genou dans le ventre pour le neutraliser temporairement et reprend tranquillement ses actes précédents; à savoir le défaire de son haut*

*Le violent coup qui lui fut assigné le plia d'une douleur sourde ; grimaçant grandement, il porta ses mains tremblantes au niveau de son ventre tandis que d’innombrables souvenirs, grandement anciens ou même relativement récents, revenaient assiéger son subconscient de leurs immondes présences. Et quel ne fut pas, de surcroît, son désarrois lorsqu'il s’aperçut que son assaillant venait tenter d'achever son œuvre obscène, le plongeant dans un premier temps dans un immobilisme latent.*

Non...

*Sa voix se fit basse, imperceptible. Mais son état léthargique fut, bien heureusement pour lui, de courte durée puisque des spasmes soudain l'animèrent frénétiquement au moment ou ses yeux semblaient se tinter d'obscurité inquiétante et s'animer de lueurs démentes ; non, cette fois-ci le Joker n'allait pas l'emporter au paradis.
De là, et dans une supplication étouffée de douleur poignante, il s'en vint laisser les aiguilles de l’Épouvantail surgir d'entre ses ongles, pourfendant cruellement de ce fait son épiderme déjà grandement blessé par des faits similaires... du sang accompagnait cette manœuvre et comme toujours cela lui faisait atrocement mal ; jamais il n'allait s'y habituer, se dit il tandis que déjà il plantait sans délicatesse aucune ses armes dans le cou de son agresseur afin de lui injecter une forte dose de substance de sa création ; une solution aqueuse ayant comme particularités celles de porter à incandescence chaque parcelle de chair de celui qui en était la victime...
Et maintenant que le Joker avait été mit hors d'état de nuire pour il ne savait combien de temps, Jonathan se redressa vivement. Époussetant a la hâte son costume, lequel il avait pris soin de reboutonner, il fixa son ancien compagnon de cellule d'un regard hautain avant de lui souffler :*

Tu as perdu... maintenant, souffres ! *Ce disant, lentement il entamait de s'éloigner*

*Frémissant d'excitation latente et d'avidité certaine, ses gestes se faisaient plus pressants et tremblants, tant et si bien qu'il avait du mal à défaire les derniers boutons. Mais peu lui importait ce détail, cette perte de temps, puisqu'il allait désormais pouvoir effleurer et plier Son corps à sa guise... lui arracher cet air suffisant et indifférent au profit des larmes et des supplications. Ah, douce mélodie... ce murmure, ce "non" suppliant, qui avait le don de chavirer son âme et d'attiser sa flamme.

Il glissait sa main à même sa peau dénudée par le tiraillement du tissu lorsque soudainement, Jonathan sembla se tendre et se redresser. Tout se passa en un éclair. Un éclat, et puis une douleur aigue pourfendant la chair sensible de son cou. Un cri étranglé franchit ses lèvres entrouverte et il relâcha sa proie, remontant rapidement sa main à l'endroit de la blessure. Une sensation désagréable d'infiltration de poison se répandit dans ses veines... lui infligeant une étrange brûlure à son passage qui lui causa des sueurs froides.
Le Joker chuta sur le côté, heurtant de sa cuisse le sol froid alors qu'il crispait ses deux mains à sa gorge, tandis que de lui-même son corps se révoltait et se cambrait, victime d'une fièvre dévorante tant soudaine que ravageuse. La brûlure... la brûlure se répandait si vite, et il ne pouvait que fixer le sol de ses yeux écarquillés, accompagnant le tout d'un rire nerveux et meurtrit*

- Tu n'as rien... rien qui puisse me faire peur... !

*Il s'était déjà fortement éloigné lorsque lui parvinrent les derniers mots vociférés par le Joker alors que ce dernier gisait au sol tel un pantin désarticuler. Interpellé par ces derniers, lentement Jonathan se retourna afin de faire face à celui qui avait osé lui porter mainte fois atteinte, un vague sourire aux nuances ambiguës venant éclairer son visage creusé.
Rien qui puisse lui faire peur.... ah... vraiment ?
Après un temps de pause durant lequel il s'était contenté de l'observer avec une once de malveillance tapis dans les profondeurs pourtant si puritaines de ses prunelles, il finit par se rapprocher une nouvelle fois de lui, prenant tout son temps pour véhiculer nonchalamment en direction de sa cible actuelle tout en semant moult veloutes de gaz neurotoxiques sur son passage ; produits qui à la longue fera renaître les vieux démons rongeant l'âme de Jack depuis tant et tant d'années. Et, une fois sûr que les vapeurs en question avaient bien été inhalées, Jonathan s'agenouilla à proximité du Joker sur l'épaule duquel il s'en vint déposer l'une de ses mains, presque compatissant....*

Allons Jack... tu ne voudrais pas contrarier papa, n'est ce pas... mon petit ! *sa voix s'était faite nettement plus grave que ne fut la sienne première tandis que les fantômes du passé du Joker progressivement prenaient forme devant son regard brumeux*

*Riant davantage encore, presque avec rage, en voyant que ses paroles avaient eu le don d'attirer Jonathan à nouveau vers lui, Jack sentit toutefois en dehors de la souffrance physique un léger changement notoire dans les airs... comme un parfum de décomposition, de putréfaction qui lui prit les bronches et lui arracha une quinte de toux douloureuse.
Le Joker luttait toutefois pour ne pas avoir la moindre larmichette dans les yeux, fut-il en train de s'asphyxier et de souffrir horriblement, il se contentait de rire encore jusqu'à n'en plus pouvoir. Vraiment, c'était tordant, il se tenait les côtes !
Mais ce rire n'avait rien de joyeux ou d'euphorique, c'était un rire désaccordé, un rire désespéré, un rire déchiré alors que ses prunelles absentes voyaient des spectres du passé peupler le vide où il braquait son regard. Des murmures, des voix l'accablèrent, surgissant de nulle part, le cernant... l'étouffant... s'insinuant en lui lentement comme le pire des vices et des souillures, et cette voix si écœurante se démarquait des autres, plus proche...
Une étincelle de haine et de chagrin anima ses iris voilés par une légère pellicule humide, et son corps n'était plus qu'animé de soubresauts d'effroi tandis qu'il sentait cette main s'apposer sur son être... une main lourde, pesante, menaçante, une main calleuse qui l'avait trop souvent supplicié par le passé.
Jack eut un violent mouvement de recul, chutant sur le creux de ses reins et reculant à tout va en arrière, s'aidant de ses jambes, ses pieds, même si la brûlure atteignait son paroxysme et le fit glisser piteusement à nouveau au sol*

- Ne... ne m'approche pas ! Crevure ! Ne me touche pas !!!

*Il allait de soi que ce n'était plus Jonathan qu'il voyait devant lui mais la silhouette bien palpable de son paternel, l'haleine encore puante des relents d'alcool ingérés. Il allait encore être incontrôlable et plus trop lui, il allait encore faire mal à maman et ensuite s'occuper de le punir*

Qu'il était délectable de voir quelqu'un se plier, se tordre, se disloquer devant ses plus grandes angoisses... Jonathan se plaisait à s'émerveiller de la lueur tremblante qui alors animait les prunelles de ses victimes et savourait chaque nuance du parfum de terreur qui émanait d'elles à l'instant où leurs cauchemars inavoués prenaient graduellement forme devant leurs esprits suffoquant d'effroi. Et tous tremblaient, tous pleuraient, tous se repliaient sur eux même, à la manière d'enfants pleurnichards et craintifs, dans l'espoir ultime d'échapper à ces visions horribles... qu'ils étaient minables.. tous... à se changer de la sorte en de piètres feuilles mortes malmenées par le vent glacial sévissant au sein des méandres inconstants de leurs subconscient.
Néanmoins fier de son effet sur le Joker, Jonathan se releva lentement tandis que l'ombre du père se détachait de sa personne, accédant de ce fait à une existence dissociée. A nouveau debout, il ria vaguement, un éclat froid et lointain, dénué de réels sentiments humains...

Tu es dans mon monde maintenant... ton esprit m'appartient et je prendrai soin de le briser comme du marbre...

Sur ces mots, il délaissa lâchement Jack au sein de l'univers terrible de son passé... endroit où il allait revivre les pires de ses souvenirs d'enfances.

*Douloureuse humiliation, détestable fragilité quand le Joker se voyait se ratatiner telle une vulgaire araignée écrasée; le Prince du Crime réduit à l'état d'un marmot bavant et pleurant, réfugié auprès de sa peluche favorite pour échapper à la peur de l'orage.
Afin de pallier cette terrible épreuve, Jack lâchait encore moult éclats de rire dans l'adversité, riant au nez de cette Peur qui lui tordait pourtant les entrailles et le rendait nauséeux. Affaiblit par l'injection, il n'était pas de taille à lutter.
Et la réalité se brisa en lambeaux déchirés, les morts revenaient à la vie et tendaient leur bras décharnés vers lui. Jack trouva la force de se relever douloureusement afin de courir... courir loin de l'ombre qui grandissait un peu plus à mesure que le rire cruel de son Père prenait de l'ampleur. Il devait aller au bout, lui échapper... ou alors il allait lui faire plus mal que d'habitude, et le marquer à la vie... à la mort.
Mais plus il courait plus il avait l'impression de ralentir... par il ne savait quelle force surnaturelle, cette lourdeur le gagnait et le paralysait, si bien qu'il glissa et chuta de tout son long, avec la cruelle impression de rétrécir. Le corps d'un enfant maladroit, empêtré dans ses vêtements, lui était jeté avec négligence.
Il leva les yeux vers le spectre horrible, grouillant de vers et de sang, armé de ce couteau de cuisine qu'autrefois sa mère avait brandit courageusement. La menant à sa perte... et toujours son père se rapprochait de lui... Jack ne pouvait pas bouger.*

Et, un soir alors qu’il est plus toc toc que d’habitude ;
Maman chope le couteau de cuisine.
Il n’apprécie pas, il n’apprécie pas du tout.
Ensuite... moi regardant, il lui enfonce le couteau dans un immense éclat de rire.
Et il se tourne vers moi et il dit « Pourquoi cet air si sérieux ? ».
Il s’approche avec sa lame. « Pourquoi cet air si sérieux ? ».
Il m’enfonce la lame dans la bouche !
« Il faut mettre un petit sourire sur ce visage ! ».

Donc... oui je valide cette présentation, naturellement, puisqu'elle est somme toute bien travaillée.
Bienvenue chez nous. . .