Mad Hatter

~ tic tac, tic tac, tic tac ~
avant que l'ombre ne vienne s'abattre à vos pieds
sachez, oh oui sachez, que vous allez progressivement sombrer
~ tic tac, tic tac, tic tac ~

Nom :
Mon nom, pourquoi je vous donnerai mon nom ?
Avez vous perdu le votre ?

Prénom :
Jervis.

Age :
Je dois très certainement être aussi âgé, haha, que mes humbles artères !

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~ plik plok, plik plok, plik plok ~
fera fatalement votre fluide vital quand il s'égouttera sinistrement et par intermittence
le long du marbre blanc du lavabo vous ayant coûté jadis la prunelle de vos yeux désormais ensanglantés
~ plik plok, plik plok, plik plok ~

Description physique :
Une description physique ?
Mais ha ha ha haha je ne nous ai pourtant pas encore arraché les yeux.. si ? Oh... vraiment ? Dans ce cas, vous m'en verrez navré, je ne l'avais pas réellement remarqué. Mais maintenant que vous le dites, que vous le criez, que vous en souffrez.. oui c'est vrai, il est exact que le rouge sur mes mains provient indubitablement de vous ha ha hahaha haha Dites vous néanmoins que ce n'est qu'un mauvais moment à passer, qu'après cela, que suite à la douleur la plus atroce qui saura vous faire plier plus que de raison, après donc vous pourrez toujours voir le bon coté des choses... ha ha !
Bien !
Ce portrait de moi-même... le voici, le voilà... oh mince, suis je sot ? Je venais de vous tendre à l'instant et en toute camaraderie une photographie de ma personne... mais... héhé... ha... vous ne pouvez plus la voir, c'est vrai ! Je suis confus ! Désolé, désolé, désolé...
Réginald est un homme... il est normal de taille et de corpulence... il a des yeux verts émeraude et des cheveux blonds paille, même si sur son avatar, voyez vous -sans mauvais jeux de mots- il possède vraisemblablement une chevelure ébène. Bref bref, il ne faut jamais se fier aux images retouchées par photoshop... elles ne relatent pas la vérité... quoique maintenant que vous m'en parlez, la vérité... la vérité, mais quelle vérité ? Vous savez quoi, en vérité, la vérité c'est qu'il n'y a aucune vérité... et dans le monde de ses rêves, peut être bien que Réginald à les cheveux noir corbeau ! Oui oui oui... mais Jervis, lui il restera blond... que sa raison le veuille ou non !
Oh et j'oubliais !! Il... non j'ai... à moins que ce ne soit nous ? Hum ! Jervis et Réginald ont un chapeau ! Un grand chapeau... un beau chapeau ! A l'intérieur duquel on peut dissimuler plein de choses allant de la petite poupée de chiffon à votre effigie jusqu'au couteau de cuisine fraîchement marqué par le sang des innocents poignardés durant leur sommeil... hahaha ! Avant il abritait raison et sérénité... mais un beau jour... pouf.. tout avait disparut, je me souviens c'était un mercredi... un jour sinistre vraiment, il pleuvait du soleil... je m'en souviens comme si c'était demain. Ha ha ha... il était présent ce jour là.

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~ la la la ~
je suis un funambule suspendu dans la brume,
je marche sur le fil de vos rêves, faisant de vos esprits miens
~ la la la ~

Description morale :
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais... il semblerait que je n'ai pas toujours toute... ma... tête...
ha ha ha ha haa.. et les momeraths s'embrasent...
Instable, inconstant, complètement dément... tant et si bien qu'au fond de moi c'est comme si une entité quelconque venait grouiller tant et plus, un peu à la manière des asticots, vous savez ces petites bêtes qui aiment déguster les chairs décomposées aux odeurs nauséabondes.. pas que je sois en train de pourrir hein ! Enfin... je ne pense pas... y a que ma raison qui est morte après tout, pas le reste !
Et ça bouge, et ça sursaute, et ça m’entraîne dans une valse mélancolique aux douloureux vertiges. Hahaha... le tout accompagné par une douce mélodie jouée au piano par des doigts experts que j'aime imaginer délicats et fins, tellement belle est cette musique, tellement triste aussi est son murmure insaisissable parcourant le flot inconstant de mon esprit fou... déchirante berceuse, vraiment, qui me donnerait presque l'envie de pleurer si toutefois ma vie n'était pas régie par un sourire constant. Haha ha... Parfois même que s'en devient terrible, horrible... et qu'alors je me vois dans l'obligation de déverser les larmes pourpres des autres...
Le rouge, quelle belle couleur, magnifique nuance à la saveur particulière... voir le sang couler le long de mes mains m'anime d'une plénitude éphémère. Les yeux clos, l'air serein, je sens la vie d'autrui s'écouler sur mon être avec une lenteur infinie... et mon âme alors frémit, s'anime, s'envole, décolle vers de célestes horizons... et cela m'inspire.. mes peinture peu à peu prennent vie, s'animent de ce rouge passion, de cet éclat d’existence manquant ordinairement aux feuille de papier du manuscrit de ma fièvre; dans le monde de mes rêves, ils, les souvenirs passés impalpables et cruellement lointains, revivent au son cristallin d'une lame s'enfonçant dans les chairs.

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~ big boom badaboom ~
mutiler son visage, éparpiller ses entrailles,
liquéfier son petit cœur trop mou
~ big boom badaboom ~

Test RP :
" Vous prenez le thé au pays des cauchemars, quand soudain le lapin blanc vous semble familier... vous décidez de le suivre "
Bien que... haha ! C'est censé être le pays de mes RÊVES !

J'étais assis à ma table, oui car je n'allais tout de même pas boire debout vous voyez... à la longue c'en serait devenu fort insupportable. Donc, je disais, j'étais assis et je buvais mon thé ; les yeux fixés vers mon interlocuteur que certains penseraient imaginaire, je lui demandai brièvement si pour sa part il ne voulait pas en reprendre encore un tant soit peu. Il me répondit par la positive et nous changeâmes de place afin d'avoir des tasses toutes propres. Par la suite, tout se passa somme toute comme d'habitude... bien que ceci ne voulait pas dire que les faits vécus étaient en tout point normaux ; au contraire !
Ici, le sucrier vous mordrait si vos doigts perdurent trop longtemps à ses cotés... une fois, il avait même dévoré le Loire vivant.. mon pauvre ami, déchiqueté sous mes yeux par ce démon aux dents de nacre, ses hurlements de douleur s'élevant aussi haut que le chant nuptial des oiseaux cadavériques virevoltant au dessus des champs de blé. Du sang, il y en avait de partout, tant et plus que la Chenille manqua de s'y noyer si toutefois Alice ne l'avait pas secouru à temps ; quelle délicieuse enfant que cette petite fille aux prunelles d’azur ! Elle ne cessera jamais de m'étonner, de m'émerveiller... même si elle n'était pas quelqu'un d'autre, je lui trouvais parfois quelques airs de ressemblance.. mais cela ne regarde que moi, n'est ce pas ? Bref bref bref !
Inutile de vous narrer ce qui est advenu des restes de monsieur le Loire, outre le fait que la porcelaine n'en fit qu'une bouchée et le dégusta à grands bruits de mastication humide... sinon, si je vous racontais tout dans les moindres détails, vous ne boirez certainement plus de thé... ha ha ha ! Dites vous simplement que rien n'a foncièrement été perdu... qu'il a juste était transformé en ce qu'il aimait le plus au monde ! Je suis certain qu'il en aurait été heureux... et qu'il en aurait même bavé. Oui parce que Monsieur le Loire souffrait de la rage, il ne pouvait contenir sa salive plus de cinq minutes. Cela avait le dont d'énerver le Lièvre de Mars.
En parlant du Lièvre de Mars, nous poursuivions gaiement notre petite conversation où il était question de sa gale fraîchement attrapée jusqu'à ce que tout à coup... Il arriva... lui... oui lui... lui tout entier -d'un autre coté il n'allait pas être en morceaux sinon il aurait finit en civet- avec sa fourrure de couleur blanche, ses yeux rouges sang... ah... ce que je peux aimer cette couleur, vraiment. Elle est comme l'espoir insaisissable, cruellement brûlante et tellement douce à la fois... je restai un long moment perdu dans mes pensées, rêvant de rivières pourpres aux courants meurtriers, tandis que le Lapin Blanc s'éloignait après avoir emprunté au Lièvre un peu de son thé... il partait déjà, prétextant qu'il était encore en retard... il était toujours au retard, comme si le temps s'était dressé contre lui afin de le conduire tout droit à sa perte... le temps était peut être de mèche avec la reine de cœur... et bientôt le petit Lapin Blanc allait sans aucun doute se retrouver sans tête aucune ; la faute à pas de chance.
Quoiqu'il en soit, soucieux de retrouver son nom... parce que voyez vous, je l'avais sur le bout de la langue mais j'étais dans l'incapacité totale de le prononcer de vive voix... parce que oui ce Lapin avait un nom, je le savais, je le SAVAIS ! Parce que oui il m'était affreusement, douloureusement, incompréhensiblement familier ; que je sache je n'avais pas de parenté avec un quelconque rongeur... sinon ça se saurait... et je vous interdis formellement de faire une quelconque allusion vaseuse concernant mes incisives proéminentes sinon je vous dépècerai et me servirai de votre peau comme d'une nouvelle nappe pour nos soirées mondaines au Lièvre et à moi-même.
Bien...
Donc... oui...
Le Lapin. Je le connaissais et j'en étais certain... et pas que dans le pays des merveilleux cauchemars, d'où mon agitation du moment ! Aussi devais je savoir qui il était vraiment... surtout lui... les autres encore, ils n'ébranlaient pas mon esprit au point de me faire amèrement regretter mon état continuel. Aussi je me levai dans l'optique de le suivre à la trace... par delà les sentiers sauvages, mes jambes alors sournoisement griffées par les ronces alentours, mon visage giflé par les branches basses, similaires à des mains osseuses, des arbres morts. Progressivement je m'enfonçais dans l'obscurité grandissante, il faisait froid au cœur des bois... tellement froid... comme si la Mort elle même m'enveloppait de mon linceul... et ce Lapin qui ne cessait de courir, pourquoi fuir si vite ? Allait il un jour freiner ses pas afin que je puisse au moins lui demander qui il était, ou ne serait ce que me plonger dans les étendues rubis de ses prunelles mystérieuses.
La curiosité est un très vilain défaut, monsieur le Chapelier... Alice me le répétait souvent, cela... et elle ne croyait pas si bien dire... si seulement j'avais su l'écouter peut être aurai-je pu épargné à mon âme déchue un tourment supplémentaire... quoique, maintenant que j'y pense, je ne me souviens plus réellement de ce que j'y ai découvert lorsqu'enfin j'ai réussi à le rattraper... près d'un arbre, ouvert à un monde de grisailles et de bruits assourdissant d'automobiles... il m'avait sourit légèrement, d'un air triste, grandement mélancolique il me semble... une esquisse qui, au lieu de réchauffer mon cœur, l'avait fait se tordre de douleurs à l'image d'un oiseau agonisant au fond de sa cage. Des larmes avaient roulé le long de mes yeux... il s'était rapproché, si près... tellement près...... c'est alors que je l'avais reconnu, surgissant du passé, il m'était revenu... et au moment où il me parlait dans un murmure on ne peut plus mélodieux, moi buvant ses paroles comme si elles eurent été la Vie, je sentis de vives piqûre accabler mon cou avec vilenie... mais j'en avais cure, puisque j'étais enfin a ses cotés

-Il y aurait des insectes d'or et des oiseaux bleus, descendus pour toi de l'azur des cieux...
Maintenant... dors, Jervis... dors...

Mes yeux s'étaient rouverts, j'étais a nouveau assis à ma table, oui car je n'allais tout de même pas boire debout vous voyez... à la longue c'en serait devenu fort insupportable. Donc, je disais, j'étais assis et je buvais mon thé ; les yeux fixés vers mon interlocuteur que certains penseraient imaginaire, je lui demandai brièvement si pour sa part il ne voulait pas en reprendre encore un tant soit peu. Il me répondit par la positive et nous changeâmes de place afin d'avoir des tasses toutes propres. Par la suite, tout se passa somme toute comme d'habitude... bien que ceci ne voulait pas dire que les faits vécus étaient en tout point normaux ; au contraire !
Ici, le sucrier vous mordrait si. . . . . . . . . . . .